Quelques heures après le séisme, l’aide internationale se mobilise pour Haïti

Quelques heures après le tremblement de terre de magnitude 7 qui a frappé Haïti, de l’aide et des secours étaient annoncés des Etats-Unis, du Canada, de France et des pays de la région à destination de Port-au-Prince.Côté ONU, la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), Stephanie Bunker, a indiqué que son organisation avait adressé des messages d’alerte à ses différents bureaux dans le monde afin de préparer une mobilisation majeure des secours à destination d’Haïti.Les Etats-Unis ont rapidement annoncé le déploiement d’une équipe de l’agence d’aide au développement USAID de 72 sauveteurs et de 6 chiens spécialement formés à rechercher les personnes prisonnières des décombres.Ils seront accompagnés par quelque 48 tonnes d’équipement de sauvetage et par des experts en catastrophes naturelles.Le président Barack Obama a assuré que les Etats-Unis se tiennent « prêts à venir à l’aide du peuple d’Haïti », tandis que la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a offert au pays le plus pauvre des Amériques « une aide à la fois civile et militaire ».Dans la foulée de Washington, le gouvernement vénézuélien a annoncé l’envoi mercredi à l’aube d’une « équipe d’aide humanitaire » de cinquante sauveteurs, qui transporteront également des aliments et des médicaments.Paris a fait savoir qu’une aide d’urgence allait être acheminée « sans délais » dans la capitale haïtienne, en liaison avec la Sécurité civile.Le Canada s’est dit « disposé à agir », indiquant être en contact avec les organisations humanitaires sur place pour « identifier les besoins ». Ottawa « saura répondre devant l?urgence », a promis la gouverneure générale du pays, Michaëlle Jean, elle-même d’origine haïtienne.Les pays d’Amérique latine et des îles voisines ont rapidement proposé leur aide.La Colombie a indiqué qu’elle se tenait « en alerte pour répondre à un appel à l’aide des autorités haïtiennes », tandis que le Panama proposait son aide à l’ONU pour la coordination de l’aide humanitaire et que la République Dominicaine, qui partage avec Haïti l’île d’Hispaniola, a demandé le soutien de la communauté internationale « pour cette tragédie ».Saint-Domingue a annoncé le déploiement d’une équipe de sauveteurs et de chiens formés aux fouilles, ajoutant qu’un avion de l’armée de l’air était prêt à décoller pour prendre en charge des victimes.Au Brésil, le président Luiz Inacio Lula da Silva a fait part de sa « grande inquiétude », notamment pour le sort des 1.200 soldats brésiliens servant pour la mission de stabilisation de l’ONU dans le pays (Minustah), après que l’organisation eut annoncé des graves dégâts à son siège en Haïti.La Banque interaméricaine de développement (BID) a débloqué une aide d’urgence de 200.000 dollars devant permettre de fournir de l’eau, des vivres, des médicaments et des abris aux victimes.AFP

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