Des organisations syndicales et estudiantines proches de l’Opposition annoncent la tenue d’un sit-in devant Radio Caraïbes, le vendredi 7 novembre 2003. A travers ce rassemblement , les partisans de la résolution du 15 décembre qui exigent la démission du président Jean Bertrand Aristide et son remplacement par un juge de la Cour de Cassation entendent exprimer leur solidarité avec la presse indépendante est mise à l’index par les autorités Lavalas, selon eux. Les menaces, intimidations, agressions et assassinats orchestrés contre les journalistes et les médias indépendants ne peuvent être passés sous silence, soulignent ces secteurs regroupés au sein de l’Opposition. « Réduire les journalistes au silence, c’est ce que veut le Pouvoir Lavalas », estime le responsable du Mouvement Syndical Haïtien (MSH), Joseph Montès . Dans le même temps, ce porte-parole du mouvement, au regard de l’augmentation des actes de violence, s’est interrogé sur l’utilité de la présence de l’OEA et le rôle de la police dans le pays. M. Montès parle de l’axisme et de complaisance de la part de la PNH et de l’organisation interaméricaine. La Fédération des Etudiants Universitaires (FEU) et l’Association Nationale des Etudiants Universitaires Haïtiens (ANEUH) sont sur la même longueur d’ondes . Ces organisations par le biais de Hervé Saintilus et Lucmanne Délile en ont profité pour lancer un avertissement aux membres d’OP lavalas s’opposant à toute manifestation anti-Aristide dans les artères de la capitale et dans les villes de province.
Rassemblement de soutien de l’Opposition à la Presse Indépendante
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