L’ambiance était plutôt calme devant le local du Conseil Electoral Provisoire (CEP) au lendemain de la publication de la liste des 13 candidats repêchés par les autorités électorales. Les conseillers étaient présents comme à l’ordinaire et le dispositif sécuritaire n’a pas été renforcé. 27 candidats, dont 16 de Fanmi Lavalas, ont été définitivement écartés de la course électorale, tandis que 78 autres sont admis à concourir pour 12 sièges au sénat. Commentant la dernière décision, le directeur général du CEP, Pierre Louis Opont, a soutenu que les responsables de l’institution électorale ont exclu Fanmi Lavalas en tenant compte des prescrits de la loi électorale. » Le CEP a consenti des efforts afin de permettre aux dirigeants de Fanmi Lavalas de trouver une solution au problème », ajoute t-il. De son coté, le président du CEP, Frantz Gérard Verret, a indiqué que les conseillers électoraux ont déployé de grands efforts pour permettre à Fanmi Lavalas de participer aux élections.Il a expliqué toutefois que le CEP ne peut pas violer la loi électorale sa seule boussole. Tout en exprimant leurs préoccupations, des parlementaires déclarent comprendre la décision de l’organisme électoral. Le sénateur Andrice Riché (OPL), qualifie de faux problème le tollé enregistré après l’exclusion de Fanmi Lavalas. » Aristide ne veut pas que son parti prenne part aux joutes « , martèle le sénateur Riché estimant que certains secteurs veulent semer le trouble dans le pays. Le député Jean Marcel Lemeran croit que le CEP n’avait pas d’autre choix que d’écarter le parti lavalas divisé.Tout en craignant des réactions violentes des lavalassiens, le parlementaire assure que l’organisme électoral ne pouvait pas avoir une réaction différente par rapport à la semaine dernière. Le député Lemeran soutient que les conseillers électoraux ont adopté une position de sagesse faisant remarquer que le chef du parti n’est pas intéressé aux joutes du 19 avril.
Réactions diverses après l’exclusion de Lavalas de la course électorale
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