Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haïti (CCIH) lance un appel au calme à l’endroit des différents secteurs de la population haïtienne qui font face à une nouvelle hausse des prix de l’essence. Le docteur Réginald Boulos qui intervenait sur les ondes de Radio Métropole, mardi, souhaite une véritable concertation entre le gouvernement intérimaire, le secteur privé et les syndicats pour tenter de juguler cette crise. Le responsable de la CCIH fait remarquer que le gouvernement intérimaire n’est pas en mesure de subventionner les prix du carburant compte tenu de l’instabilité du prix du baril de pétrole sur le marché international. Réginald Boulos se montre inquièt quant aux problèmes économiques que pourrait entrainer une telle disposition de la part des autorités. Toutefois, il invite l’équipe de transition à adopter des mesures qui permetteront d’éviter une détérioration accélérée des conditions de vie de la population haïtienne déjà précaires.Le gouvernement intérimaire a, à plusieurs reprises, expliqué à la nation que le Trésor public n’a pas suffisamment de moyens pour subventionner les prix de l’essence à la pompe. Toute subvention des produits pétroliers entrainerait un manque à gagner pour l’Etat qui ne serait plus en mesure de faire face à ces responsabilités. Les prix du carburant à la pompe ont subi une nouvelle hausse en Haïti. Le gallon de super sans plomb qui se vendait à 162 gourdes est passé à 187 gourdes et celui de la gazoline 91 est passé 156 à 173 gourdes. Le diésel est également en hausse passant de 103 à 116 gourdes.
Réginald Boulos lance un appel au calme après la nouvelle hausse des prix de l’essence à la pompe
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