LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL–REMARQUES LIMINAIRES LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE CLÔTURENew York, le 31 mars 2010Bonjour Mesdames et Messieurs.La communauté internationale s’est rassemblée aujourd’hui, en une manifestation de solidarité spectaculaire avec Haïti et le peuple haïtien.Le rendez-vous avec l’histoire qu’évoquait le Président Préval a eu lieu.Par leurs actions aujourd’hui, les amis d’Haïti ont dépassé de très loin toutes les attentes.Nous avons d’excellentes nouvelles à annoncer.Les États Membres des Nations Unies, et les partenaires internationaux, ont a annoncé des apports de 5,3 milliards de dollars pour les deux années à venir et, au total, de 9,9 milliards de dollars pour les trois années à venir et au-delà.Aujourd’hui, les Nations Unies sont unies pour Haïti.La communauté internationale a agi unanimement et pour le long terme.C’est ici le versement initial dont Haïti a besoin pour assurer son renouveau national général.C’est ainsi qu’Haïti pourra « reconstruire en mieux ».Il s’agit à présent de passer à l’exécution … d’honorer nos promesses … de faire preuve de transparence et de responsabilité.Nous devons nous assurer qu’Haïti reçoive l’argent dont il a besoin au moment où il en a besoin.Et nous devons garantir que l’aide sera bien coordonnée et judicieusement dépensée.Je tiens à remercier une fois encore la communauté internationale de son extraordinaire générosité. C’est là un exemple concret de solidarité internationale.Je tiens également à remercier la Secrétaire d’État américaine, Mme Hillary Clinton, cohôtesse de la conférence et les cinq coprésidents ici présents du succès de la conférence. Je me dois également de dire ma gratitude particulière à l’Envoyé spécial, le Président Clinton. Il œuvrera avec les organismes des Nations Unies et, bien sûr, avec le gouvernement d’Haïti, pour assurer le suivi de ces ressources et veiller à la poursuite des activités.La détresse du peuple haïtien exige une action immédiate et nous sommes tous douloureusement conscients des conditions de vie particulièrement difficiles dans les camps et en particulier des cas signalés de violence sexuelle à l’égard des femmes et des enfants.J’enverrai très bientôt en Haïti la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, pour enquêter sur la situation dans les camps, évaluer les mesures qui ont été prises et examiner les points sur lesquels d’autres actions s’imposent.Nous nous sommes mobilisés aujourd’hui pour donner à Haïti et à son peuple ce dont ils ont le plus besoin : de l’espoir en l’avenir.Nous avons pris un bon départ; nous devons à présent passer à l’exécution.Je vous remercie.