René Julien affirme que le bilan du gouvernement est négatif

Le président de l’Action Démocratique pour Bâtir Haïti (Adebah), René Julien, critique le discours du premier ministre Jacques Edouard Alexis lequel avait présenté un bilan positif de l’action de son gouvernement.Qualifiant de nulle l’action gouvernementale, M. Julien soutient que l’évaluation du travail de l’équipe au pouvoir dépend du traitement réservé aux couches défavorisées. » C’est criminel de la part du premier ministre de parler de bilan positif », lance t-il révélant que des enfants se livrent à la prostitution a cause de la misère.Selon le chef de file de l’Adebah il n’y a pas de politique de justice sociale pour favoriser l’équité. » L’action du gouvernement n’est pas destinée à changer les conditions de vies des plus vulnérables », indique M. Julien tout en préconisant un changement du système actuel qui selon lui est rétrograde, avilissant et destructeur. » Le chef de l’état est absorbé par le système et il semble qu’il ne pourra pas réaliser une transition vers un autre système « , dit-il estimant qu’un système efficace doit être basé sur l’équilibre entre l’autorité et la liberté.Interrogé sur les résultats positifs obtenus par le gouvernement dans le domaine sécuritaire, M. Julien a soutenu que l’insécurité résulte en partie du non respect de la constitution et des lois. » La constitution est un tout, elle concerne également les aspects socio-économiques », explique t-il.Intervenant sur l’accord prorogeant le mandat des sénateurs élus pour deux ans, René Julien a estimé que ce compromis peut nuire à la stabilité politique. » Seule l’application de la constitution et des lois permettra d’atteindre la stabilité indispensable au progrès », lance t-il arguant que la constitution n’est pas en application.Le chef de file de l’Adebah qualifie l’accord d’arbitraire et de tyrannique qui profane le sénat haïtien.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour » de radio Métropole, M. julien a rappelé que son parti se trouve dans l’opposition. » Nous sommes face a un système nous ne combattons pas contre des personnes « , explique t-il.

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