Le ministre de l’éducation nationale, Nesmy Manigat, a réussi le pari de réaliser la rentrée des classes en septembre.Une grande campagne médiatique a été réalisée afin d’inciter les parents à consentir plus de sacrifice pour concrétiser cette rentrée anticipée par rapport a la tradition. Le ministre a reçu de l’appui des dirigeants des syndicats d’enseignants qui ont insisté sur la nécessité pour que les élèves haïtiens bénéficient de 185 jours de classe à l’instar des autres pays de la région. Toutefois la rentrée est réalisée sous fond de menace de grève des enseignants.Plusieurs responsables de syndicats exigent que des dispositions soient adoptées pour le respect des engagements pris dans le protocole d’accord avec le gouvernement. La rentrée scolaire est réalisée dans une situation économique difficile, se plaint Josué Merilien de l’Unnoh expliquant que de nombreux enseignants ne peuvent répondre aux besoins de leurs enfants. Il presse le gouvernement de mobiliser des fonds en urgence pour le paiement des arriérés de salaire des enseignants » Ceci doit être réalisé dans un temps record pour éviter une reprise de la grève », prévient –il. Outre les arriérés de salaire, les syndicats regroupés au sein de la plateforme des organisations éducatives réclament la régularisation de la situation de plus de 7 000 enseignants. Le ministre de l’éducation, qui a pu tisser de bonnes relations avec les syndicats, promet que 1 000 dossiers seront traités au cours de ce mois. LLM / radio Métropole Haïti