Les professeurs de la faculté des sciences humaines ont décidé de cesser leurs activités en signe de protestation contre les mauvais traitements infligés par la police au professeur Fritz Joseph Pierre , le mercredi 3 décembre 2003. Des agents du CIMO ont mis à mal le responsable de la section post-gradués dans l’après-midi de mercredi sous prétexte qu’il serait l’idéologue des étudiants qui manifestent contre le président Jean-Bertrand Aristide. Son collègue Jacques Gourgues a dénoncé le comportement des policiers . Le professeur Gourgues estime que le Pouvoir a la mémoire courte car les étuidiants sont les mêmes à travers le monde c’est-à-dire hostiles à l’arbitraire et à l’oppression. Jacques Gourgues rappelle que l’Université a été le premier bastion de la contestation en 1991 lors du Coup d’Etat militaire contre le président Aristide. L ‘Opposition condamne également le comportement des policiers. Dans une note publiée , le jeudi 4 décembre , la Convergence indique qu’il s’agit d’une nouvelle preuve du caractère anti-démocratique du régime Lavalas. Les édudiants de la faculté des Sciences Humaines n’entendent pas lâcher prise dans le cadre de l’opération dénommée “koukourouj” déclenchée contre le pouvoir lavalas. Après la première journée de manifestation qui a fait, dans leur rang un blessé, deux personnes incarcérées, un professeur bastonné par des agents du CIMO, les étudiants se montrent une fois de plus déterminés dans leur lutte contre Jean Bertrand Aristide. Ils invitent la population à participer à la deuxième journée de protestation ce vendredi. Les étudiants criqtiquent la police nationale d’Haïti qu’ils considèrent comme complice des OP lavalas. La police avait fait état de deux (2) blessés dans ses rangs lors de la marche de mercredi.
Répression policière: Arrêt des cours à la faculté des sciences humaines
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