Reprise des activités scolaires : le Pouvoir annonce des mesures drastiques

Le gouvernement Lavalas affiche sa détermination à créer un climat favorable au bon fonctionnement des écoles. Les ministères de l’éducation nationale et de la justice et de la sécurité publique ont décidé d’agir de concert. Tout un train de mesures sont annoncées par le nouveau ministre de l’éducation natiuonale, Camille Gouin. Elles vont de l’augmentation de la présence policière au niveau des écoles aux sanctions contre les professeurs et les directeurs d’établissements. Les nouvelles dispositions prises par Camille Gouin visent à « réduire au silence et à l’inaction » ceux-là qui empêchent à l’école de fonctionner. M. Gouin qui était accompagné du ministre de la justice, Calixte Delatour, lors du « Mardi de la presse de ce 20 janvier 2004 », a indiqué que toutes les entités de l’Etat doivent jouer leur partition en vue, dit-il, de faciliter le bon fonctionnement des écoles . Le ministre de l’éducation nationale n’entend pas rester les bras croisés face aux écoles privées. Tous les établissements scolaires du pays sont appelés à assumer leurs responsabilités sous peine de sanction prévue par la loi, prévient Camille Gouin. De son côté, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Calixte Delatour, promet de garantir l’ordre et la sécurité aux heures de classe. M. Delatour met aussi l’accent sur le respect des droits de l’enfance en matière d’éducation et exhorte les établissements scolaires, les professeurs à ne pas céder aux menaces proférées par ce qu’il appelle « un petit groupe de bandits ». Le gouvernment paraît donc déterminé à assurer la bonne marche de l’école à un moment où les syndicats d’enseignants dénoncent la répression exercée sur les éducateurs et les étudiants et font appel à la collaboration des parents dans la lutte contre le pouvoir Lavalas. Lundi , la police a dispersé une manifestation d’étudiants et d’enseignants à Port-au-Prince en utilisant à profusion du gaz lacrymogène. Plusieurs journalistes présents ont rapporté qu’une grenade lacrymogène est tombée dans la cour du Collège Saint François d’Assise provoquant une situation de panique et d’incommodité au sein de l’établissement.

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