La Convergence Démocratique pose des conditions avant tout redémarrage des négociations de Montana. Selon les responsables de l’Opposition, il faudra reprendre les discussions là où elles avaient été interrompues c’est-à-dire à la mission qui sera confiée au nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP). La Convergence souhaite aussi que les dirigeants de Fanmi Lavalas se mettent d’accord sur les questions clé pour éviter toute nouvelle interruption du processus. Les membres de la Convergence insistent également sur la participation effective de l’OEA et de la Société Civile en cas de reprise des discussions. “ Nous pensons que la médiation de l’OEA, de la CARICOM et de l’Initiative de la Société Civile est très importante pour la poursuite des négociations” estime Serges Gilles l’un des dirigeants de la Convergence. M. Gilles soutient qu’il faut non seulement plancher sur la mission à confier au nouveau CEP mais aussi sur les mesures d’accompagnement qui favoriseraient la tenue des prochaines élections. Serges Gilles rappelle que la Convergence continue de réclamer l’annulation des élections législatives et locales du 21 mai 2000. Pour favoriser un accord équilibré, la Convergence met de côté l’idée d’une évaluation de la présidentielle du 26 novembre qui a porté au pouvoir Jean Bertrand Aristide. “ Nous ne réclamons la tête de personne” a fait savoir Serges Gilles qui se prononce en faveur de la reprise des négociations afin de trouver un accord politique global.
Reprise des pourparlers de Montana : la Convergence pose des conditions.
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