Plusieurs secteurs d’activités se remettaient en marche à la capitale, ce jeudi 4 mars 2004 , après la mise à sac de l’ensemble du commerce par les partisans armés du président déchu , Jean Bertrand Aristide, les 29 février, 1er et 2 mars. A Port-au-Prince, les marines américains et les policiers haitiens patrouillaient dans les rues alors que la capitale reprenait ses esprits. Près d’une soixantaine de magasins, de supermarchés, de banques , de stations-service et d’agences de produits pharmaceutiques ont été pillés par des casseurs . Ces derniers s’en sont également pris à des entreprises du secteur assemblage et à des bureaux publics tels la CAMEP. Le Premier ministre sortant , Yvon Neptune, a estimé à 300 millions de dollars américains les pertes subies par l’Etat et les particuliers . Dans la capitale, la préoccupation principale demeure la sécurité en dépit de cette tendance à la reprise. Mercredi , une situation de panique a été enregistrée au centre-ville avec l’organisation d’une manifestation par des partisans armés de M. Aristide . Peu de temps après, les GI’s sont intervenus en patrouillant avec des chars pour tenter de ramener l’ordre.
Reprise timide des activités à Port-au-Prince
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