Beaucoup de citoyens de la capitale se déclarent indignés par la violence des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas lors de la visite du Groupe des 184 à Cité Soleil ,le samedi 12 juillet 2003. Ces citadins interrogés par Radio Métropole estiment que la démocratie est menacée. “ C’est intolérable ,inadmissible, ce genre d’agissements à un moment où l’on prône la démocratie et le respect de l’autre dans le pays “, telles sont les réactions de beaucoup de port-au-princiens suite aux graves incidents du week-end écoulé . Quarante (40) blessés dont quatre (4) journalistes à l’occasion d’une escale de la Caravane de l’Espoir , perturbée par les partisans du Pouvoir . Selon les interviewés, cette conduite anti-démocratique rappelle le temps des Duvalier et des “ Tontons Macoutes “. Dans ce contexte d’intolérance , soulignent certains d’entre eux , comment le Pouvoir peut-il parler d’élections ? D’autres citoyens avancent que la Charte Fondamentale du pays confère à tout un chacun et à tout groupement, le droit de se réunir et de manifester . Aujourd’hui , comment se fait-il qu’un groupe soit privé de ce droit , s’interrogent-ils. On se le rappelle , la même scène s’était produite ,le 3 décembre 2002 , quand des membres de l’Opposition et de la Société Civile avaient projeté d’organiser une manifestation partant de la place des Nations Unies à la Cité de l’Exposition .
Réprobation quasi générale du comportement violent des OP Lavalas
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