Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) déplore le fait que le CEP n’ait pu tenir compte des cas de fraudes et des actes de violences enregistrés le jour du vote. Dans un document publié le week-end écoulé l’Organisme de Défense des Droits Humains dit regretter également, que le CEP n’ait pas pris en compte, les manifestations survenues le 7 décembre 2010, suite à la publication des résultats partiels. Le RNDDH reconnait que les résultats définitifs du premier tour de la Présidentielle, publiées le 3 février 2011, expriment la tendance du vote du 28 novembre 2010. Il déplore, toutefois, que la politique ait primé sur le droit concernant l’annonce des résultats. Le RNDDH appelle ainsi à des changements au sein de l’appareil électoral, avant la réalisation du second tour des élections, il demande aussi que des sanctions soient prises à l’encontre de tous ceux qui, d’une quelconque façon, ont été impliqués dans les actes répréhensibles perpétrés tout au long du processus électoral. EJ/Radio Métropole Haïti