Retour au calme dans les relations entre l’exécutif et le parlement

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Les chefs de file de l’exécutif, Le président René Préval et le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, ainsi que les présidents des deux chambres, le sénateur Joseph Lambert et le député Pierre Eric Jean Jacques, se sont évertués au cours de cette semaine à calmer les esprits afin de ne pas nuire au climat de stabilité.René Préval, qui effectue un séjour pour raison de santé en Floride (Etats-Unis), avait en début de semaine fait des gestes de bonne volonté en répondant à une lettre du grand corps relative à la nomination des membres des conseils d’administration de la BRH et de la BNC. De plus, le chef de l’état s’apprêtait à publier un arrêté nommant les membres de la commission spéciale chargée d’évaluer la mise en place d’une nouvelle force publique.Dans le même temps, le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, s’était dit prêt à répondre à une interpellation, reconnaissant les prérogatives constitutionnelles du grand corps.De son coté, le président du sénat, Joseph Lambert, a refusé d’évoquer le dossier de l’interpellation du premier ministre Jacques Edouard Alexis.Le sénateur Lambert a souligné qu’un sursis a été accordé au chef du gouvernement précisant que 22 sénateurs ont apporté leur appui à cette proposition.Le président de la chambre basse, Pierre Eric Jean Jacques, avait quant a lui fait état de bon rapports existants entre le législatif et l’exécutif. » Les relations sont correctes « , dit-il mettant en garde contre toute tentative qui pourrait nuire à la stabilité du pays. » Le gouvernement a déjà obtenu de bons résultats il faut de la patience », a-t-il martelé. Toutefois certains sénateurs tiennent mordicus à l’interpellation du premier ministre, décidée après le refus du chef du parquet de répondre à une invitation du sénat.Le président de la commission justice du sénat, Youri Latortue, a indiqué que l’interpellation du premier ministre devrait intervenir après la rentrée scolaire.Pour sa part, le sénateur Evaliere Beauplan exige le respect des prescrits constitutionnels se prononçant contre toute tentative visant à éviter la séance d’interpellation. » Il faut respecter la constitution, nous sommes des légalistes « , a-t-il lancé rejetant les tractations entre les responsables de l’exécutif et du sénat.

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