L’ancien conseiller électoral, Ribel Pierre est assigné à résidence. Des policiers sont installés vingt quatre heures sur vingt quatre, depuis le 31 Décembre devant sa résidence. L’ancien membre du CEP s’était vu empêché de quitter le pays au lendemain de la décision prise par l’exécutif de dissoudre le conseil électoral présidé par Gaillot Dorsainvil. Et depuis son passeport a été confisqué. Selon les autorités Judiciaires, Ribel Pierre aurait encore en sa possession des matériels de l’institution électorale. Le président du CEP, Gaillot Dorsainvil, lui non plus semble ne pas être libre de ses mouvements, a appris Radio Métropole. Après avoir été entendu par l’ancien commissaire Lionel Constant Bourguoin, l’homme fort du CEP des dernières élections n’a pas pu reprendre place à bord de l’avion commercial où il était avant son interrogatoire. Rappelons que le président de l’organisme électoral Gaillot Dorsainvil ainsi que 4 autres membres du CEP avaient fait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la justice haïtienne. Ils sont accusés de corruption et de malversation. EJ/Radio Métropole Haïti