Sabotage du réseau de la TELECO à Port-au-Prince

Le réseau de la compagnie téléphonique nationale (TELECO) a été saboté, le mardi 1er juin 2004, par des inconnus dans la région métropolitaine. Cet acte pénalise un millier d’abonnés de différents quatiers de Port-au-Prince . Ces actes de sabotage interviennent à la suite de la décision prise par la nouvelle équipe en place à la Téléco de mettre à pied un nombre important d’employés dont d’anciens chimères Lavalas . Selon le directeur technique adjoint de la Téléco, Michel Oriel, les autorités concernées sont informées de la situation. M. Oriel fait également remarquer que des menaces pèsent sur le nouveau staff de la Téléco depuis la dernière vague de licenciement . Environ un millier d’employés affectés à la compagnie téléphonique nationale ( Téléco) ont été licenciés. Ils ont reçu leur lettre de révocation le lundi 31 mai 2004 . Ils dénoncent avoir été victimes d’une décision politique prise par le pouvoir en place. Cette vague de révocations entre dans le cadre des dipositions prises par la nouvelle équipe dirigée par René Méroné en vue de mettre de l’ordre à la Téléco. Des techniciens, des agents de sécurité, des intendants, des mécaniciens et des membres du service à la clientèle ont été frappés par cette mesure dans cette entreprise publique qui, sous l’ancien régime, servait de vache à lait aux proches du président déchu Jean Bertrand Aristide en particulier les chefs d’OP Lavalas.

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