Salaire minimum ; à la chambre basse rien n’est joué

Les députés ne se bousculent pas pour analyser l’objection du chef de l’Etat à la loi sur le salaire minimum.Alors que dans les rues et dans les medias la tension monte, au Parlement c’est le calme plat.Un grand nombre de députés, impliqués à plusieurs niveau dans la campagne électorale se sont cantonnés dans leurs circonscriptions.C’est en partie ce qui explique qu’aucune séance n’a pu être tenue 8 jours après le dépôt officiel de l’objection du chef de l’Etat. En principe les députés devraient débuter une nouvelle analyse de la loi sur le salaire minimum le mardi 30 juillet.Entre temps plusieurs à l’instar de Steven Benoît et David Geneste se considèrent comme des irréductibles.A cor et à cris, ils annoncent leur résolution de rejeter l’objection du chef de l’état.David Geneste, Chef de fiel du bloc parlementaire UPDN, n’est pas convaincu par les arguments du chef de l’Etat, assurant qu’il est maintenant trop tard pour revenir sur les 200 gourdes qui constituent un acquis pour les ouvriers.Au fur et à mesure des indécis font surface et expriment leurs points de vue. Le député Patrick Joseph qui avait voté la loi est maintenant dubitatif. Il veut écouter les arguments des différents secteurs afin de se faire une idée réelle de la situation.Le parlementaire soutient qu’il n’entend pas voter une loi une pénaliserait une partie de la population. LLM

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