Mettre un terme à « cette accumulation sans fin de déficits sanitaires de tous ordres qui ne peut que nous ruiner et accroitre nos inégalités », tel est l’essentiel du message délivré par la Ministre de la Santé publique et de la Population, Dr Florence D. Guillaume à l’occasion du Nouvel an. »Il faut nous engager sans plus tarder vers une réforme de fond, une réforme structurelle de notre système de santé si nous voulons que nos actions traversent le temps ». Trois conditions, selon le Dr Guillaume, sont essentielles pour y arriver : Une meilleure gestion des ressources, «Chaque dépense doit être liée à un Résultat »; Le renforcement des capacités des acteurs, l’amélioration de la performance des ressources humaines, « Placer la Bonne Personne à la Bonne Place »;La mise en place d’un dispositif facilitant une véritable coordinationprivé-publique pour une continuité réelle entre la prévention, les soins et l’accompagnement autour de la personne et de ses besoins. »Chacun des acteurs du système de santé que nous voulons construiredoit être imprégné de son rôle et de ses attributions ».Au niveau communautaire, la ministre préconise une approche axée, dans une première phase, sur l’offre des soins de premiers secours, l’éducation à la santé et l’encadrement des familles les plus vulnérables.Le second échelon doit être réellement le lieu des diagnostics où les cas aigus sont à prendre en charge. L’hôpital universitaire, souligne-t-elle, doit demeurer un recours pour les hôpitaux environnants en même temps qu’un lieu de formation et de recherche. »Nous avons collectivement une obligation de résultats en matière de Santé, notre bien le plus précieux qui coûte trop cher pour y mettreun prix », conclut-elle.HA/radio Métropole Haïti
Santé publique : Mettre un terme à cette accumulation sans fin de déficits sanitaires
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