Sénateurs et députés , en fin de mandat , réclament une issue à la crise vieille de deux (2) ans

Les parlementaires Lavalas se déclarent préoccupés par la persistance de la crise deux (2) ans après la tenue des élections contestées du 21 mai 2000. A l’approche de la fin de leur mandat , ces élus au centre de l’impasse estiment qu’il est temps de résoudre la crise. Au Palais Législatif, c’est avec la mort dans l’âme que parlementaires disent constater la détérioration de l’économie à cause de cette problématique . Louis Gérald Gilles, l’un des négociateurs de Fanmi Lavalas , fait partie de ceux-là qui ne veulent pas entendre parler des cas de fraudes dénoncées par l’Opposition lors des élections de l’année 2000. Mais à l’occasion de ce deuxième anniversaire de la crise en guise de cadeau au peuple, le parlementaire de la Grand’Anse suggère un dénouement favorable aux deux (2) parties. Le premier secrétaire du bureau du Sénat tout en dressant le bilan des sacrifices, dit-il, déjà consentis par Lavalas, interpelle la conscience de ses adversaires de l’Opposition. De mai 2000 à mai 2002, les propositions et contre propositions se sont entrecroisées et le résultat n’a pas changé , l’impasse demeure . Toutefois , les élus contestés ou pas continuent de profiter de tous les privilèges liés à leur fonction. Ce qui ne sera peut-être pas le cas pour les 2/3 du Sénat et toute la Chambre Basse d’ici peu avec ou sans une sortie de crise puisque l’Exécutif a déjà proposé à l’OEA d’organiser des élections anticipées pour renouveler ces postes au Parlement. Dans ce cas , les parlementaires seront à leur dernière session ordinaire au Palais Législatif à partir du deuxième lundi de juin.

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