Sénateurs et députés lavalas divisés sur leur premier bilan annuel

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Les parlementaires lavalas sont partagés sur leur bilan un an aprés leur entrée en fonction. Pour expliquer une performance mitigée, certains font état de blocage au niveau de la Communauté Internationale tandis que d’autres se montrent très critiques vis-à-vis du laxisme affiché par de nombreux collègues. Les élus contestés lavalas ont bouclé leur première année de travail au Parlement le mardi 28 août. Sénateurs et députés étaient présents en majorité au Palais Législatif pour se questionner sur le chemin déjà parcouru. Un an après l’entrée en fonction de la 47 e législature, le bilan des initiatives réalisées par les parlementaires lavalas est mitigé. Le député de Jacmel Wilner Content souligne entre autres difficultés rencontrées, les mains cachées qui cherchent à boycotter tous les projets lavalas. Pour sa part, le premier secrétaire du bureau de la chambre basse précise que les réalisations de la 47e législature sont loin d’être négligeables. Axène Joseph cite le vote de plusieurs projets de loi proposé par le gouvernement lavalas dont celui traitant du trafic illicite de la drogue. Les parlementaires lavalas ont profité de la journée du 28 août pour présenter leurs revendications. Ces élus contestés réclament plus de moyen du ministère des finances pour faire face à leur responsabilité. Le Secrétaire du bureau de la Chambre Basse qui s’est fait le porte-parole des députés est très critique vis-à-vis de certains collègues absentéistes. Joel Costume dit espérer que le prochain bureau n’aura pas à faire face à ce phénomène. La crise politique reste et demeure la plus grande péoccupation des parlementaires lavalas contestés. L’impasse actuelle met à mal le mandat des sénateurs et députés. De temps à autre, ces parlementaires ont eu droit à des menus variés suivant la poussée des circonstances. Faut-il couper de deux (2) ans, de trois (3) ans, le mandat des élus lavalas ? Faut-il tout renvoyer pour tout reprendre ? Des interrogations dont la réponse n’est certainement pas pour demain en raison de la réticence des protagonistes à reprendre les négociations.

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