Les organisations impliquées dans la lutte contre le VIH/SIDA tente de sensibiliser les femmes enceintes sur la nécessité de se faire dépister. Il s’agit d’une stratégie pour empêcher la transmission verticale. A l’hôpital de Carrefour où un Centre de Dépistage Volotaire et service conseil (CDV) fonctionne les femmes qui participent à ce programme sont, pour la plupart, réticentes. Les stigmates et discriminations autour du VIH/SIDA persistent, en dépit des campagnes de sensibilisation et d’éducation lancées ces dix (10) dernières années dans le pays. Ce qui diminue les chances de succès de certains programmes destinés notamment aux femmes en âge de procréer. D’où la nécessité de renforcer les campagnes d’éducation et de sensibilisation pour faire comprendre à plus d’un que le SIDA est une maladie qui frappe toute catégorie de personne, sans distinction aucune. A l’instar des autres pathologies, on peut l’éviter ou vivre avec elle le plus longtemps que possible grâce aux anti-rétro-viraux. Le docteur responsable du programme VIH/SIDA à l’UNICEF/Haïti, Ralph Midi, propose une autre stratégie qui entend privilégier une campagne de proximité. Les CDV devraient être la référence de toute personne désireuse de connaitre son statut sérologique volontairement, d’une part. Et d’autre part, de faire provision de conseils susceptibles de provoquer un changement de comportement durable, explique le docteur Midi. Aujourd’hui, les responsables de la lutte contre le SIDA se rendent à l’évidence qu’il faut non seulement poursuivre les campagnes de prévention mais aussi et surtout de sensibiliser plus d’un sur la nécessité de se faire dépister volontairement. Il est prouvé que toute personne imbue de son statut sérologique adopte un comportement responsable soit en évitant les situations à risque ou en démarrant très tôt un traitement rétroviral si elle est infectée au VIH.
Sensibilisation des femmes enceintes sur la nécessité de se faire dépister
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