Sensibilisation des ouvriers haïtiens autour du VIH/SIDA, le Smartwork et l’Association des Industries d’Haïti coopèrent

Le Smartwork et l’Association des Industries d’Haïti (ADIH) tentent de sensibiliser les ouvriers haïtiens autour du VIH/SIDA. Des séances de formation ont déjà été organisées dans des unises à Port-au-Prince. A l’instar des autres groupes de la société, les ouvriers sont vulnérables par rapport au VIH/SIDA. Quant on sait que la plupart d’entre eux ne disposent pas suffisamment d’informations pour se protéger contre l’infection mortelle, on peut comprendre qu’il y a urgence, a estimé la coordinatrice du Smartwork en Haïti, Gessy Aubry . D’abord, pour sensibiliser les non infectés sur la nécessité d’adopter un comportement sexuel responsable. D’autre part, pour aider les ouvrier séropositifs et ceux malades du Sida à mener une vie normale. Outre l’information, il sera question de porter les employeurs à fournir assistance psychosociale et médicale aux concernés. Pour y parvenir, faudrait-il bien qu’on mette sur pied des centres de dépistage volontaire au niveau des usines du pays, selon Madame Aubry. Si pour bon nombre de personnes, la stigmatisation et la discrimination persistent dans les usines en dépit des campagnes de sensibilisation, pour Gessy Aubry ce problème est sur le point d’être résolu avec l’aide de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH). La coordinatrice du Smartwork en Haïti annonce que dans les prochaines années, les ouvriers haïtiens séropositifs et ceux malades du Sida ne feront plus l’objet d’actes discriminatoires. Toutefois, elle reconnaît qu’à un autre niveau les ouvriers continuent d’être stigmatisés. Madame Aubry dénonce notamment notamment la politique adoptée par certaines compagnies d’assurance vis-à-vis des séropositifs et malades du Sida en Haïti. Une prise en charge intégrée est recommandée dans le cadre des nouvelles stratégies de lutte contre le Sida. Outre des informations pour la prévention, le councelling avant et après le VIH/test et l’assistance médicale, il faut rendre les personnes vivant avec le VIH productives pour que ces dernières puissent se prendre en charge elles-mêmes.