
Le conseiller électoral Jacseus Joseph refuse de participer aux préparatifs pour l’organisation du second tour de la présidentielle et des législatives du 24 janvier 2016.Dans une correspondance au président du CEP, Pierre Louis Opont, le représentant du secteur des droits humains au sein de l’organisme électoral justifie sa décision par le refus du CEP d’appliquer les recommandations de la commission indépendante d’évaluation électorale. M. Joseph, qui n’avait pas paraphé les résultats du premier tour de la présidentielle, confirme ses réserves en ce qui a trait au fonctionnement du CEP. Les responsables d’organisation de défense des droits humains ont à plusieurs reprises réclamé la démission de M. Joseph, jugeant qu’il doit abandonner une institution décriée. Seulement 5 conseillers électoraux sont impliqués dans les préparatifs pour le scrutin du 24 janvier. Deux conseillers Ricardo Augustin et Vijonet Demero avaient démissionné et deux autres, Yolette Mengual et Jacseus Joseph ont décidé de ne pas s’impliquer dans le processus électoral. Cette conjoncture inédite permet aux hauts cadres du CEP d’avoir la haute main sur le processus électoral.Le directeur exécutif du CEP, Mosler Georges, a révélé hier que des hauts cadres du CEP ont remplacé les conseillers électoraux dans les suivis dans les 10 régions. C’est la première fois qu’un conseil électoral de 5 membres se prépare à organiser un second tour de la présidentielle. L’absence de 4 membres sur 9 est perçu comme un démembrement par certains secteurs de l’opposition qui pressent d’autres conseillers électoraux á abandonner la machine électoral. br> LLM / radio Métropole Haïti