Le parti Fanmi Lavalas n’a toujours pas réagi officiellement sur le conflit à Saint-Raphaël opposant le député de la zone et le maire de cette ville qui s’est soldé par le meurtre de ce dernier. Quatre (4)jours après l’assassinat du maire Fernand Sévère, aucune arrestation n’a été effectuée . La police et la justice en mouvement depuis le lundi 7 janvier 2002 font du surplace dans les faits . Mission gouvernmentale , débarquement d’unités spécialisées de la Police Nationale d’Haiti (PNH) dans la commune mais tous reviennent les mains vides . Les présumés auteurs du crime identifiés par la clameur publique ne sont pas inquiétés . Le député contesté Saint-Louis Jocelyn, principal accusé dans cette affaire, se déclare disponible et s’est d’ailleurs présenté au Parlement le mardi 8 janvier . En fait qui a tué le maire Fernand Sévère? le député Saint-Louis ou ses agents de sécurité ? la justice et la police , relèvent les observateurs , tardent à répondre à ces questions.Et dans cette affaire, ce sont les députés lavalas qui apparaissent au premier plan . Comme principale mesure adoptée, la Chambre Basse a mis sur pied une commission d’enquête . A ce niveau, le scepticisme est de rigueur. Les observateurs rappellent plusieurs enquêtes demeurées sans suite telles l’affaire Pliché, le fameux dossier Jean Robert Placide. Le gouvernement lavalas parait très peu préoccupé par ce dossier ; d’ailleurs ce n’est que trois (3) jours après le drame qu’un officiel, le ministre de l’intérieur Henri Claude Ménard dit regretter ce qui s’est passé entre lavalassiens tout en soulignant que la population de Saint-Raphaël n’est pas divisée pour autant . La Fanmi Lavalas très habituée avec les scandales intrafamiliaux garde le silence autour de cette affaire qui ,de l’avis de plus ,d’un met à nouveau en évidence la fragilité des rapports entre élus lavalas dans certaines régions du pays.
Silence du parti au pouvoir plus de 72 heures après l’assassinat du maire de Saint Raphaël.
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