Situation tendue dans la deuxième ville du pays suite aux violents incidents du week-end écoulé

La tension reste vive au Cap-Haitien suite aux violences politiques du dimanche 6 avril 2003 qui ont fait un (1) mort et plusieurs blessés dans les rangs des partisans du régime Lavalas . Le mardi 8 avril , les lavalassiens du Nord ont annoncé que deux (2) autres militants avaient trouvé la mort dans le cadre de ces incidents . Les corps de James Joseph et de Honoré Jean auraient été découverts ,poignardés , sur le littoral, selon Domingue Innocent et Moïse Cadet , membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas. M. Cadet affirme avoir été malmené par des habitants du quartier dénommé Carénage réputés proches de l’Opposition . Les partisans du Président Jean Bertrand Aristide s’en prennent également à la Police Nationale d’Haiti (PNH) qui n’avait pas accordé protection à la manifestation du 6 avril . Le responsable départemental de la PNH , le commissaire Carlo Lochard affirme que l’institution n’avait pas été avertie du déroulement de cette marche et met au défi quiconque voudrait exhiber une autorisation de la police . De leur côté, les partisans de l’Opposition continuent de nier toute implication dans les violences qui ont conduit à la mort du dénommé Donald Julmis , militant Lavalas . Le dirigeant de l’organisation Force Résistance de Développement du Nord (FOREDEN), Odonel Maximain , accuse Johnny Dabat et Roro Nayki , proches de Lavalas, d’avoir tiré sur les manifestants à partir d’un véhicule appartenant à la délégation départementale .

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