Annette Auguste, la coordinatrice des Organisations Populaires (OP) est depuis , le lundi 10 mai 2004, derrière les barreaux de la prison centrale à Port-au-Prince. Sò Ann est placée en taule sous l’accusation d’association de malfaiteurs , elle représentait également une menace pour la Force Multinationale Intérimaire, selon un porte-parole des marines, David Lapan. L’arrestation de Sò Ann est intervenue dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 mai (aux environs de minuit) dans sa résidence privée de Delmas 12 . Lors de cette opération conduite par la police et par des membres de la Force Multinationale Intérimaire, aucun blessé n’a été enregistré, selon les marines. D’autres personnes arrêtées en compagnie de Sò Ann ont été par la suite libérées. Les membres de la Coalition Nationale Pour les Droits des Haitiens (NCHR) ont rendu visite le lundi 10 mai à Mme Annette Auguste au Pénitencier National. La NCHR, par la voix de Vilès Alizard, reconnaît que le nom de Sò Ann a été cité à maintes reprises dans des actes répréhensibles et violations des droits humains contre la population civile sous le régime déchu. La NCHR demande toutefois aux autorités en place de respecter les droits de Sò Ann, selon les prescrits de la loi. M. Alizard demande à la justice de la traiter non comme membre du parti Fanmi Lavalas mais comme citoyen . L’ancien colonel Himmler Rébu accueille favorablement l’arrestation de Annette Auguste par la Police Nationale d’Haiti. M. Rébu rappelle que Sò Ann a personnellement participé à l’opération dénommée “ Rigwaz demokratik” pour empêcher la tenue d’une maifestation anti-Aristide aux abords de la Place d’Italie le 3 décembre 2002 .
Sò Ann : une menace pour les forces étrangères en Haiti, déclare un porte-parole militaire américain
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