Solidarité de l’ensemble de la société avec les étudiants victimes de la barbarie des partisans du Président Aristide

Des personnalités de la Classe Politique, des organisations de défense des droits humains, des organisations féministes ont visité, le lundi 8 décembre 2003, les locaux de la Faculté des Sciences Humaines mis à sac par des OP lavalas, vendredi dernier. Elles voulaient constater l’ampleur des dégâts et exprimer leur solidarité avec les victimes. Des matériels de bureau démolis, des lames de vitres volées en éclat, des impacts de balle sur les murs et des traces de sang sur le sol témoignent de la violence avec laquelle les OP lavalas ont perpétré leur forfait à la faculté des Sciences Humaines, vendredi 5 décembre. Et, les personnalités qui se sont rendues sur les lieux du sinistre, lundi , n’ont pas pu cacher leur indignation, leur colère et leur déception. Pour le sénateur Dany Toussaint, le régime lavalas vient de franchir un autre pas vers l’installation d’une dicature féroce dans le pays.M. Toussaint n’hésite pas à parler d’un régime « faciste créole ». L’ancien sénateur Samuel Madistin, visiblement choqué par l’ampleur des dégâts et des blessures infligées aux étudiants et aux recteurs de l’Université d’Etat d’Haïti, n’était pas en mesure de trouver un adjectif pour qualifier l’action des OP lavalas. Maitre Madistin croit que l’heure est à la révolte générale pour mettre un terme à cette situation de violence dans le pays. Et, selon Roselor Aubourg, militante de la KID, le président Jean Bertrand Aristide est pris dans un étau d’étudiants déterminés à obtenir son départ du pouvoir. Elle prône également la révolte générale pour débarrasser le pays du régime lavalas. Au responsable de la NCHR de lancer une sévère mise en garde au président du 26 novembre. Pierre Espérance précise que son organisation de défense des droits humains a pris note « des actes de barbarie commis par le régime lavalas ». Il souligne à l’intention de Jean Bertrand Aristide que ces crimes ne resteront pas impunis. Pour leur part, les responsables de quatre (4) institutions privées d’enseignement supérieur ( UMA, CREFI, UNIQ, UNDH) ont exprimé leur solidarité à l’Université d’Etat d’Haïti et formuler « le souhait que le soleil de 2004 se lève sur un climat de vraie démocratie faite de vérité , de justice , de liberté et de paix ». Entretemps, les différents secteurs de la société haïtienne continuent de dénoncer via les médias le régime lavalas qu’ils accusent d’installer une dictaure féroce dans le pays. Jusqu’ici toute mobilisation pacifique en plein air est réprimée par les partisans de Jean Bertrand Aristide.

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