L’Association des Journalistes Haitiens (AJH) exprime sa grande satisfaction après la libération du journaliste , Israël Jacky Cantave . L’AJH remercie tous les secteurs qui ont manifesté leur solidarité à la presse durant les 24 heures de l’enlèvement du reporter de Caraïbes F.M. Le secrétaire général de l’AJH , Guyler C. Delva , indique que le kidnapping de Jacky Cantave témoigne des conditions difficiles dans lesquelles évoluent la presse. M. Delva qui a pu s’entretenir avec Jacky Cantave indique que les ravisseurs du reporter ont fait comprendre que la presse dérange le gouvernement. Invité au journal du matin de Radio Métropole , ce mercredi 17 juillet 2002, M. Delva a fait part de ses inquiétudes d’autant que les assassinats de Jean Léopold Dominique et de Brignol Lindor n’ont toujours pas été élucidés. La Fédération de la Presse Haitienne (FPH) a exprimé également son soulagement suite à la libération du journaliste de radio Caraïbes F.M. . Selon le président de cette Fédération , AdyJeanGardy , la grande mobilisation enregistrée autour de l’enlèvement de Jacky Cantave est à la base de sa libération . AdyJeanGardy plaide une nouvelle fois en faveur du plein respect de la liberté de la presse . Plusieurs organisations internationales de défense de la liberté de la presse avaient manifesté dans la journée du mardi 16 juillet leur préoccupation après l’enlèvement de Israël Jacky Cantave . A titre d’exemple , Reporters Sans Frontières (RSF) en avait profité pour exiger des éclaircissements au passage sur d’autres actes dont a été victime la presse haitienne. Dans une lettre adressée au chef de l’Etat , RSF avait indiqué qu’elle redoutait de nouveaux cas de violences contre les journalistes . Robert Ménard , le secrétaire général de l’orgnisation de défense des droits des journaliste avait écrit “ nos craintes de voir de nouveaux membres de la presse victimes se confirment tragiquement alors que les meurtres de Jean Léopold Dominique et de Brignol Lindor restent toujours impunis “ . Par ailleurs, Reporters Sans Frontières avait dit déplorer l’absence de mesures pour protéger les journalistes menacés malgré les promesses faites par Jean Bertrand Aristide , le 17 décembre 2001.
Soulagement et questionnement au sein de la presse haitienne après la libération du journaliste de Caraïbes F.M.
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