
A l’occasion de la journée mondiale de l’alphabétisation, le 8 septembre dernier , la solidarité haïtienne de défense des droits humains (SOH.D.D.H), lance un appel solennel à tous les secteurs : le gouvernement haïtien, le secteur privé, la société civile et les ONGs à mettre sur pied des programmes de livres partout et pour tous afin de résoudre le problème à une certaine échelle et promouvoir notamment l’alphabétisation des filles et des femmes en vue de leur autonomisation et de leur inclusion dans les sociétés. Les experts estiment que plus le niveau de la mère est élevé plus le nourrisson a de la chance de passer l’âge de 5 ans. L’assemblée générale des nations unies avait proclamée par sa résolution A/RES/56/116, la période de dix ans débutant le 1er janvier 2003 « décennie des nations unies pour l’alphabétisation. La situation est alarmante, près d’une personne sur sept est illettrée et sur les 860 millions d’illettrés, 500 millions sont des femmes. Il ne suffit pas de célébrer la journée de l’alphabétisation, mais de poser des actions concrètes pour réduire le taux élevé d’analphabète dans le monde. Les autorités haïtiennes ont un rôle déterminant à jouer dans l’éducation du peuple, notamment dans les zones les plus vulnérables et les plus défavorisées et surtout dans les centres carcéraux dans un programme d’apprentissage de lecture et d’écriture mais aussi en construisant la mentalité du peuple si on veut vivre dans un monde meilleur. La SOH.D.D.H croit que les instances concernées devrait faire l’alphabétisation son cheval de bataille afin d’éliminer la pauvreté et assurer le développement durable, la paix et la démocratie dans le Pays. Le constat est visible, l’analphabétisme est l’un des véritables obstacles au développement économique et social d’un Pays. La solidarité haïtienne de défense des droits humains (SOH.D.D.H) exhorte les instances concernées à créer de nouvelles possibilités d’alphabétisation pour tous et à investir d’avantage dans le secteur, car le Pays que nous voulons reconstruire commence avant tout par l’éducation qui est l’un des plus puissants accélérateurs de développementnt durable. EJ/Radio Métropole Haïti