Tension à la frontière en raison de désaccords entre des syndicats haïtien et dominicain

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Les responsables du syndicat des transporteurs de Jimani refusent de signer l’accord conclu dimanche entre les présidents des syndicats de transporteurs haïtien et dominicain.  » Les dominicains ont refusé tout contact avec les syndicalistes haïtiens « , déplore le commissaire de police de Malpasse, Varnel Lacroix.En dépit de l’autorisation de l’organisme en charge du transport, les syndicalistes de Jimani refusent que les trois bus de la compagnie Capital Coach Line effectuent le trajet Port-au-Prince – Santo Domingo quotidiennement. Le commissaire Lacroix regrette que la mauvaise foi des syndicalistes de Jimani.Toutefois il assure que les véhicules privés et publics peuvent traverser la frontière. » Nous avons fait comprendre aux syndicalistes de Malpasse qu’il ne faut pas pénaliser les autres personnes », ajoute l’officier de police. La semaine dernière le directeur de Capital Coach Line, Hugues jean Francois, avait dénoncé le comportement des syndicalistes de Jimani et réclamé une intervention des autorités dominicaines pour rétablir l’ordre.Il avait révélé que les membres de ce syndicat, qui se comportent comme des terroristes, disposent d’une trentaine de véhicules sur le trajet.Frustré, le directeur de Capital Coach Line déplore qu’une compagnie travaillant dans la légalité en Haïti et en République Dominicaine doit se battre contre des délinquants. Il avait également sollicité l’intervention des ministères haïtiens des affaires étrangères, du tourisme, des transports et du commerce dans ce dossier. La Capital Coach Line est l’unique compagnie haïtienne assurant la liaison par voie terrestre entre les deux pays à coté de 4 compagnies dominicaines et du syndicat des travailleurs de Jimani.

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