Le Réseau de Développement Durable d’Haiti (RDDH) clôture ce vendredi 7 décembre un sommet de deux jours sur l’internet à l’hôtel Montana . Le RDDH avec le concours de plusieurs institutions privées cherche à promouvoir le développement des nouvelles technologies de l’information et à structurer ce secteur. Il existe maintenant plus d’une dizaine de fournisseurs de service d’internet à Port-au-Prince mais les barrières sont beaucoup plus nombreuses que les fournisseurs. Le premier obstacle au fonctionnement du net en Haïti est le manque d’énergie électrique qui fait augmenter le coût d’investissement. La téléphonie fait également défaut reconnait le responsable de l’ACN, André Apaid . Et à côté des barrières technologiques, se rangent des obstacles politiques, du côté de l’Etat qui prélève trop de taxes sur les services, selon Transnet. Pour son dirigeant, Carl Auguste Boisson, il existe également des murs économiques. Si les infrastructures et le cadre légal sont les ennemis des fournisseurs dans la promotion de l’internet en Haïti, l’un des principaux promoteurs de la revolution technologique, Kesner Pharel , voit non seulement va encore plus loin . Le P.D.G. du groupe Croissance voit le problème sur le plan humain. M. Pharel déplore le manque de ressources humaines qualifiées dans le pays. Les participants à ce premier sommet de l’internet en Haïti devraient produire un document à l’issue des débats soulignant la nécessité d’une politique en faveur du développement des Nouvelles Technologiques de l’Information et de Communication (NTIC). Ils sont d’avis que ce secteur peut contribuer au développement du pays .
Tenue à Port-au-Prince d’un sommet sur l’internet
Publicité