Tous les secteurs de la vie nationale alarmés par l’insécurité

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Les responsables de la chambre de commerce et d’Industrie d’Haïti sont préoccupés par la multiplication des cas de kidnapping dans la région métropolitaine. La CCIH alarmée par cette escalade de la violence a l’approche des fêtes de fin d’année, souhaite que le gouvernement décrète l’état d’urgence dans certaines région du pays afin de faire face a l’insécurité. Selon la vice présidente de la chambre de commerce, Anne Marie Issa, des mesures d’urgences et des actions concrètes s’imposent pour contrer le banditisme. Toutefois elle émet des réserves sur la nécessité de réactiver la peine de mort contre les bandits arguant de la faiblesse de notre système judiciaire. De plus, Anne Marie Issa révèle que les responsables de la chambre de commerce ont écrit au président René Préval afin d’offrir leur support dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Dans le même temps, plusieurs organisations étudiantes annoncent une marche pacifique contre le kidnapping le mardi 26 décembre. Un des responsables du Grand Front National des Etudiants Haïtiens affirme que les étudiants entendent exiger du gouvernement l’adoption de dispositions urgentes pour mettre un terme aux actions des gangs armés. Gary Baudeau qui condamne les négociations avec les bandits, dénonce la passivité de la Minustah et l’inaction du gouvernement face à la multiplication des cas de kidnapping. D’autre part, l’Alliance Démocratique critique l’inaction du gouvernement face à la multiplication des actes de kidnapping mais n’envisage pas pour le moment de démissionner. Le porte parole de l’Alliance, André Michel, qui qualifie d’inacceptable la stratégie du gouvernement précise que le premier ministre doit satisfaire les revendications de la population. Le porte parole de l’Alliance est prêt à attendre des changements tout en estimant que le gouvernement a fait preuve d’incapacité dans le domaine de la sécurité publique.

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