680 kg de cocaïne dans un jet privé, 15 mois de détention, des milliers de pages d’instruction, des audiences et rebondissements judiciaires pendant des semaines, pour 40 personnes mises en cause. L’affaire de Punta Cana a continué d’être spectaculaire », rapporte le blog français TVNews. Tout a commencé le 20 mars 2013, rappelle TVNews, lorsque la police « anti-stups de la République Dominicaine découvre des Français sur le tarmac de l’aéroport de Punta Cana », une station balnéaire très fréquentée du sud-est de la république Dominicaine. Ce Falcon 50 immatriculé F-GXMC avait été intercepté le 20 mars 2014 alors qu’il s’apprêtait à décoller de Punta Cana, en République dominicaine, à destination de la France. A son bord, 26 valises avec 682 paquets de cocaïne ont été découverts. « Depuis, les quatre Français étaient incarcérés sans jugement pour trafic de drogue, ainsi que 35 militaires, douaniers, agents d’aéroport et policiers dominicains ».Aujourd’hui, seuls 14 accusés sont encore en attente du procès. La police continue ses investigations alors que les hypothèses de « coup monté » prennent de l’ampleur. Ce dimanche 29 juin, après le journal de 13 heures , les accusés ont donné leur version des faits en exclusivité sur France 2. « Ils clament leur innocence, détaillent leurs conditions de détention et se confient sur leur nouvelle vie d’hommes certes libres, mais coincés en République Dominicaine ». Le 25 février dernier, le syndicat national des pilotes de ligne français (SNPL) avait demandé aux pilotes français de ne plus assurer les liaisons vers la République dominicaine pour dénoncer «l’emprisonnement arbitraire» des deux pilotes. Cet appel avait été suspendu début avril «en signe d’apaisement». Source : TVNews HA/radio Métropole Haïti