Trois compatriotes tués en République Dominicaine : la classe politique haïtienne critique le gouvernement intérimaire dans ce dossier

Quand trois compatriotes haïtiens sont brulés et décédés dans des conditions jusqu’à présent non élucidées en République Dominicaine, aucun secteur de la vie nationale n’entend rester bouche bée. Et c’est pourquoi la classe politique monte au front pour condamner énergiquement ce supplice horrible. Dans le collimateur des responsables politiques, la chancellerie haïtienne en République voisine. Evans Paul du Konvansyon Inite Demokratik (KID), Victor Benoit de la Fusion des Socio-démocrates et Prince Pierre Sonson du Modereh dénoncent l’irresponsabilité des diplomates haïtiens à Saint-Domingue qui, selon eux, « ne font rien pour défendre les droits de nos compatriotes ».Les relations haïtiano-dominicaines nécessitent une attention particulière, soutiennent ces dirigeants politiques. Etant donné qu’on est à quelques mois des élections, chaque parti politique prévoit une façon de traiter avec la République Dominicaine pour éviter la répétition de telles atrocités. « De toute facon, il faut créer du travail, relancer la production nationale et refaire le visage écominique du pays en vue de retenir les haïtiens par le biais d’activités pouvant garantir une bonne condition d’existence », soutiennent Marc Louis Bazin et Prince Pierre Sonson. « Un tel développement permettra de faire respecter La république d’Haïti à l’extérieur », ajoutent-ils.En tout cas, la situation est tellement critique pour les haitiens se trouvant de l’autre côté de la frontière qu’on ne peut se limiter à déplorer ou à condamner, estiment certains secteurs de la vie nationale qui souhaitent des réactions concrètes, des solutions durables et une représentation effective et efficace de la part des responsables des gouvernements futurs. F.U