Un an après l’assassinat du policier Walky Calixte, responsable d’une patrouille de la Direction Centrale de la Police Routière, l’enquête se poursuit. Le policier avait été abattu le 17 avril 2012 par des bandits armés dans le quartier de Martissant. Le député Rodriguez Séjour qui avait eu une altercation avec le policier dans la matinée est accusé par les collègues de Calixte comme l’auteur intellectuel du crime. Trois semaines après la requête du juge instructeur pour la levée de l’immunité des députés Rodriguez Séjour et Bellange Jean Baptiste, les membres de la commission n’ont toujours pas débuté l’analyse du dossier.Les parlementaires réclament la communication du dossier de l’instruction afin de réaliser leur propre investigation. Le président de la commission justice, Fritz Gerald Bourjolly, ex commissaire du gouvernement d’Aquin, estime que la démarche permettra d’avoir une bonne compréhension du dossier.Il faut dit-il que l’on puisse identifier clairement les personnes accusées dans l’assassinat dit-il soulignant qu’il faut rendre justice au policier tué tout en respectant les droits des accusés. Nous devons prendre une décision selon notre intime conviction dit-il pour justifier la nécessité pour le juge de soumettre le dossier. Cependant cet argumentaire est rejeté par maître André Michel, l’un des avocats de la famille de Walky Calixte.Il rappelle que le dossier ne peut être soumis puisque l’instruction est secrète. M. Michel dénonce les manœuvres démagogiques de M. Bourjolly, qui est imbu des procédures judiciaires.L’avocat de la famille du policier appelle les députés à assumer leurs responsabilités en décidant soit de lever ou non l’immunité des députés Séjour et Jean Baptiste. Les deux parlementaires à l’instar de tous les présidents des commissions permanentes sont membres de la majorité présidentielle PSP. LLM / radio Métropole Haïti
Un an plus tard l’enquête sur l’assassinat de Walky Calixte se poursuit
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