L’ancien colonel Himler Rébu qualifie de grotesque l’accusation portée contre son ancien camarade Guy François dans le cadre du coup d’état dénoncé par le régime Lavalas . M. Rébu qui a été à l’origine d’un coup manqué en avril 1989 contre l’ancien président du gouvernement militaire , le général Prosper Avril , rappelle que Guy François qui commandait les Casernes Dessalines ne s’était par rallié au mouvement . L’ancien Officier Supérieur de l’Armée invite le gouvernement en place à clarifier la situation pour le peuple Haiti en ce qui a trait aux évènements du 17 décembre . Himler Rébu ne croit pas en la version du coup d’état manqué . L’ex-responsable du corps des Léopards estime que quelque chose s’est peut-être produit dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 décembre mais soutient que les autorités Lavalas se sont montrées jusqu’ici maladroites dans la présentation des faits . Himler Rébu cite à titre d’exemple les propos contradictoires tenus d’abord par le dénommé Pierre Richardson , le seul » assaillant » appréhendé et ensuite par le porte-parole de la Police Nationale d’Haiti (PNH) Jean Dady Siméon sur la provenance d’une partie des armes saisies .(M. Siméon avait indiqué que parmi les armes saisies figuraient un certain nombre volées à l’Académie de Police , le 28 juillet contrairement aux déclarations faites à l’époque par le directeur départemental de l’Ouest , le commissaire Hermoine Léonard ) L’ex-colonel craint que le gouvernement soit obligé de trouver des subterfuges pour justifier les coups d’état annoncés de temps à autre . M. Rébu estime que le pouvoir emprunte une voie dangereuse dans la mesure où il ne pourrait pas être pris au sérieux en cas de réel coup de force.
Un ancien haut gradé de l’Armée met en doute la thèse du coup d’état du 17 décembre
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