Un groupe d’officiels préconisent une issue à la crise avant 2004

Des officiels étrangers se déclarent préoccupés par la situation qui prévaut en Haiti à moins d’une année du Bicentenaire de l’Indépendance et souhaitent un engagement de l’International pour mettre fin à l’impasse avant le 1er janvier 2004 . Selon l’agence d’information en ligne  » L’Actualité.com » , des responsables canadiens se déclarent préoccupés par la dégradation de la situation socio-économique et politique d’Haiti à la veille de la célébration du 200ème anniversaire de la Première République Noire du monde. Ainsi , un groupe dénommé  » Initiative d’Ottawa sur Haiti  » a été créé par Denis Paradis , secrétaire d’état pour l’Amérique Latine et la Francophonie et s’est réuni secrètement le mois dernier sur les bords du Lac Meech dans le Parc de Gatineau . A l’issue de cette rencontre à laquelle ont pris part des officiels canadiens , le ministre français de la coopération , des représentants du Département d’Etat américain , de l’Union Européenne, de lOEA et de l’Agence Internationale de la Francophonie , les participants ont indiqué qu’ils ne sont pas prêts à attendre les élections ( présidentielles ) de 2005 pour un changement de régime en Haiti , révèle l’agence . Le groupe  » Initiative d’Ottawa sur Haiti  » préconise que la communauté internationale résolve la question haitienne avant le 1er janvier 2004, poursuit  » L’actualité.com » qui annonce que cette entité tiendra bientôt une rencontre au Salvador afin de rédiger un projet de résolution sur Haiti à soumettre aux Nations Unies. Ce document , croit savoir l’agence d’information en ligne, doit évoquer les questions liées au respect des droits humains et au rétablissement de l’Etat de Droit même si l’ONU ne souhaite plus ce genre d’interventions débouchant sur une occupation militaire . Dans le cas d’Haiti, le  » groupe  » pense que celle-ci pourrait être inévitable jusqu’à l’organisation d’élections. La communauté internationale devra ensuite ,comme à la fin des années 90, veiller à la mise en place d’une police et d’une armée démocratiques en Haiti, indique  » L’actualité.com « .