Un juge d’instruction et trois substituts du Commissaire du gouvernement en contravention avec la loi

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Le gouvernement intérimaire haïtien a adopté des mesures conservatoires contre des magistrats dont les noms ont été cités par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dans des cas de corruption suite à l’élargissement de présumés kidnappeurs.Il s’agit du juge d’instruction Bernard Saint-Vil et trois substituts du commissaire du gouvernement Emane Alce, Joseph Claudet Lamour et Marjorie Georges Fortyl. Ces mesures conservatoires font suite au rapport d’enquête communiqué par une commission chargée par le gouvernement de faire la lumière sur les cas de malversations relevés par la DCPJ dans le mode de fonctionnement de l’appareil judiciaire. Cette commission rassemblait notamment des magistrats de carrière et l’inspectrice générale en chef de la Police, Gessy Cameau Coicou.Concernant la Police nationale, la commission à recommandé la réalisation d’une enquête sur le mode de fonctionnement de la DCPJ. Les membres de la commission disent avoir noté des imperfections dans la façon d’opérer de la Direction centrale de la police judiciaire.

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