Le ministre des travaux publics , transports et communications , Harry Clinton, a procédé le mercredi 3 avril 2002, à l’installation du nouveau directeur de l’Electricité d’Haiti (EDH) , Jules André Joseph. Dans une salle de conférence qui affichait complet ,le titulaire des TPTC a invité le responsable de l’EDH à se mettre à la tâche au plus vite . Harry Clinton indique à Jules André Joseph que le gouvernement attend beaucoup de lui pour moderniser le secteur énergétique , réduire le niveau des pertes de l’entreprise de 56 à moins de 20 pourcent . Pour cela , le ministre recommande à son directeur de réhabiliter les installations éléctriques, de remettre sur les rails la gestion de la commercialisation et aussi de lutter contre la fraude . La responsabilité parait énorme pour le nouveau responsable de l’EDH qui doit satisfaire non seulement le gouvernement, la clientèle mais aussi les employés représentés par le syndicat avec , bien entendu, des revendications de meilleures conditions de travail . Jules André Joseph ,directeur de la planification révoqué par l’ancien directeur général ,Jean François Sildor , qui a donné sa démission , se veut rassurant . Le patron de la compagnie nationale d’électricité ne fait pas de promesses mais il dit avoir cinq (5) pistes pour résoudre le sérieux problème du « black-out » . Toutefois , M. Joseph garde ce plan dans sa poche et se présente comme un messie pour la population . Port-au-Prince ,la principale ville du pays , vit sous un régime drastique de rationnement du courant électrique depuis quelque temps . La principale source d’alimentation de l’EDH , la centrale hydroélectrique de Péligre vieille de 50 ans , est à pareille époque en pleine réhabilitation . Elle fournit 45 mégawatts pour une capitale dont le besoin en énergie s’élève à 140.
Un nouveau directeur à la compagnie nationale d’électricité
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