Les correspondants de presse des Gonaïves menacés par « l’Armée Cannibale» quittent le pays pour la République Dominique, les Etats Unis et la France. Ces journalistes dont notre correspondant aux Gonaïves Jean Robert François ont préféré fuir Haiti pour des raisons de sécurité. Au cours du mois de novembre 2002, ils avaient dû se réfugier à Port-au-Prince pour échapper à la fureur des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas conduits par le fugitif Amiot Métayer . Les OP ont reproché aux journalistes de diffuser des informations de partisans de l’Opposition . Le secrétaire général de l’Association des Journalistes Haitiens (AJH), Guyler C. Delva, qui a accompagné les confrères en difficulté précise que les quatre (4) correspondants restés à Santo Domingo seront bientôt évacués. M. Delva défend sa décision de faire partir les journalistes se référant au silence des autorités sur la protection pour les confrères réclamés par la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH). L’un des travailleurs de la presse réfugié à Port-au-Prince a décidé de rester au pays tout en se mettant à couvert . Le directeur de Radio Etincelle aux Gonaïves,Esdras Mondellus, réclame des mesures de sécurité de la part des autorités afin de permettre à sa station de reprendre ses émissions. Après les évènements du 17 décembre 2001 , plus d’une dizaine de journalistes ont dû quitter le pays et se rendre en exil .
Un nouveau groupe de journalistes gagnent l’exil
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