Un parti de l’Opposition souhaite le départ de Jean Bertrand Aristide

Le Mouvement Patriotique Pour le Sauvetage National (MPSN) souhaite le départ du président Jean Bertrand Aristide et la constitution d’un gouvernement de consensus pour organiser des élections générales dans le pays. A quinze (15) jours du retour des médiateurs de l’Organisation des Etats Américains (OEA) et du Marché Commun de la Caraïbe ( CARICOM ) en Haïti, le MPSN estime que rien n’a été fait au niveau du régime Lavalas pour mettre en application la résolution 806 de l’OEA. Le MPSN qui est l’une des composantes de la Convergence Démocratique s’oppose à toute négociation avec Lavalas en cas de non respect de la résolution de l’OEA sur Haïti. Dans un texte publié le 6 avril 2002 ,cette coalition de partis de droite avait indiqué que « c’est la force des armes, la corruption, les violations systématiques de la Constitution et les élections truquées qui ont propulsé à la magistrature suprême Jean Bertrand Aristide ». Le MPSN avait dénoncé ce qu’il appelle une dictature absurde, rétrograde et criminelle qui s’installe dans le pays. « L’élu du 26 novembre est dépourvu de légitimité et n’est pas habilité à s’exprimer au nom d’Haïti », avait déclaré Raynold Georges du MPSN. Le Mouvement Patriotique pour le Sauvetage National en avait profité pour imputer à nouveau la responsabilité de l’impasse politique au dirigeant de Fanmi Lavalas, Jean Bertrand Aristide. « Les clichés passe partout que constituent le dialogue et les négociations ne sont autre chose qu’une drogue administrée aux protagonistes pour avoir bonne conscience », avait dit le MPSN. Pendant ce temps, l’Evêque de Hinche ,Monseigneur Louis Kébreau, se dit préoccupé par la persistance de la crise politique dans le pays. Dans des déclarations faites le lundi 24 juin 2002, le prélat a appelé les acteurs politiques haïtiens à mettre un terme à l’impasse actuelle. Monseigneur Kébreau fait remarquer que la solution ne peut pas être imposée par la communauté internationale.

Publicité