La Société Civile dite majoritaire organise les 20 et 21 juin prochain un congrès sous le thème “Quelle société civile pour Haïti”. Ce mouvement épouse les vues de Fanmi Lavalas. La résolution de l’OEA est venue à point nommé pour sortir le pays de l’impasse. La détermination du Chef de l’Etat à constituer un Conseil Electoral d’ici le 25 juin prouve sa volonté à mettre un terme à la crise électorale. Ces citoyens regroupés au sein de la Société Civile dite majoritaire tiennent le même discours que les tenants du pouvoir lavalas. “C’est notre droit de nous organiser” soutient Kalil Jean Jacques, chef de file du mouvement. Paradoxalement, tous les syndicalistes, les professionnels et les ouvriers regroupés au sein de la Société Civile dit majoritaire assument leur appartenance lavalas. Et comme pour éviter de passer le test de crédibilité et d’indépendance, les majoritaires hésitent à se transformer en facilitateurs entre Lafanmi Lavalas et la Convergence Démocratique en cas d’éventuelles négociations mais privilégient une autre formule, le congrès au cours duquel des propositions seront faites en vue de faciliter une sortie heureuse de la crise. Les 20 et 21 juin, tous les secteurs de la vie nationale sont conviés à réfléchir autour du thème “Quelle société civile pour Haïti” lors du mini-congrès des majoritaires.
Un secteur de la Société Civile en congrès les 20 et 21 juin
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