Un spécialiste attire l’attention sur les cultures rizicoles dominicaines

 

L’ingénieur M. Alex Von Ligneau, révèle que les dominicains réalisent des cultures rizicoles avec l’eau provenant de la rivière Massacre tandis que du côté haïtien les terres offrent un aspect désertique.

La rivière de Capotille et la rivière de Dajabon sont les deux affluents de la rivière Massacre. 

La rivière de Capotille semble avoir un débit plus important que la rivière dominicaine,  affirme M. Von Ligneau indiquant toutefois que cette affirmation repose sur les images fournies par Google Earth.

Lors d’une présentation à l’émission Le Point de Télé Métropole,  le spécialiste a soutenu que les gouvernements des deux pays, pour respecter les traités binationaux, ne devraient pas empêcher les affluents de parvenir à la rivière Massacre.

Le canal, construit par les haïtiens depuis juillet 2021, s’étend sur 3 kilomètres pour une largeur de 3 mètres. 

Le canal doit favoriser l’irrigation de la plaine de Maribaho.

Depuis la reprise des travaux du canal,  50 mètres ont été construites. Le débit du canal devrait être de 2 mètres cubes par seconde ce qui ne peut pas réduire le débit de la rivière.

Les dominicains disposent d’une digue à Dajabon et de plus de 11 prises sur berge.

Le lit de la rivière Massacre sert de ligne frontalière dans le traité d’amitié entre Haïti et la République Dominicaine de 1929.

L’irrigation de la plaine de Maribaho est une première étape pour une relance de la production agricole, a laissé entendre le spécialiste qui a effectué de fréquents déplacements dans la zone.

Il déplore l’état calamiteux des infrastructures sanitaires, administratives et routière haitiennes notamment dans la zone d’Anse à Pitre en face de Pedernales.LLM / radio Métropole Haïti 

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