La commission sénatoriale d’enquête sur la nationalité des membres du gouvernement a lancé hier la deuxième phase de ses investigations.La commission dispose pour le moment de 9 dossiers sur la quarantaine qui seront analysés au cours des prochains jours.Il s’agit des documents de Jean Claude François secrétaire d’état à la formation professionnelle, Dr. Cantave Carl Murat secrétaire d’état à la population, Reginald Delva, secrétaire d’état à la sécurité publique, M. René Jean Jumeau, secrétaire d’état à l’énergie, M. Gerald Oriol, secrétaire d’état aux personnes handicapées, Mme Mylene Alexandre, secrétaire d’état à l’alphabétisation, Fritz Jean Louis secrétaire d’état aux collectivités territoriales, Paul Emile Adrien, secrétaire d’état aux sports et Yves Richard Maurasse secrétaire d’état à la défense. De son coté le Premier Ministre Gary Conille et les ministres ont sollicité un report de la séance arguant de la tenue d’un conseil des ministres.M. Conille, lors d’un entretien téléphonique avec le président de la commission, Joseph Lambert, a confirmé qu’il déposera ses documents de voyage ce mardi. Le sénateur Lambert a révélé que le président du Sénat avait dans la correspondance au chef du gouvernement fait état d’une invitation.Même si les membres de la commission avaient réclamé une convocation, M. Lambert estime que la sollicitation de report du Premier Ministre doit être acceptée. Au moins deux membres du gouvernement sont détenteurs d’une nationalité étrangère avait révélé le président de la commission au début de ce mois.Ces personnalités, qui selon des parlementaires seraient des secrétaires d’état, sont détentrices de nationalités américaine et espagnole.Toutefois leurs noms n’ont toujours pas été révélés officiellement. Le sénateur Jean Baptiste Bien Aimé, membre de la commission, a soutenu que ces personnes peuvent attendre la publication du rapport de la commission pour présenter leur démission.Lorsque le rapport aura été sanctionné par l’assemblée des sénateurs les personnes détentrices de nationalités étrangères n’auront d’autres choix que de présenter leur démission, insiste t-il rappelant que la constitution de 1987 exclu toute possibilité de cumul de nationalités. LLM / radio Métropole Haïti
Une commission sénatoriale convoque le gouvernement sur le dossier de la nationalité
Publicité