Valdes réclame une aide financière pour le gouvernement Préval

Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Haïti a exhorté la communauté internationale à continuer d’aider financièrement Haïti pendant les six premiers mois de la présidence de René Préval afin d’enrayer le climat d’instabilité dans le pays. »Il est absolument urgent à ce stade de mobiliser des fonds pour aider Haïti pendant les six premiers mois », a déclaré Juan Gabriel Valdes, représentant spécial pour Haïti du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Le diplomate chilien a précisé que le président fera face à des difficultés économiques s’il ne reçoit pas d’aide financière de la Communauté Internationale. »Il doit payer les professeurs, les policiers, les médecins et les infirmiers et il n’est pas en mesure de le faire à l’heure actuelle », a dit Valdes.Valdes a souhaité que les pays donateurs et les institutions financières internationales renouvellent leur engagement en faveur d’Haïti lors de la prochaine rencontre qui aura lieu a Brasilia le 23 Mai 2006. Le diplomate chilien croit qu’en cette occasion il y aura évaluation des sommes décaissées et proposition de nouveaux projets par le gouvernement haïtien.Le chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah ) a également annoncé une seconde réunion des bailleurs de fonds sur le dossier d’Haïti pour la fin du mois de juin à Port-au-Prince.Le diplomate chilien qui sera remplacé le 1 er Juin 2006 par le Guatémaltèque Edmond Mulet a annoncé son intention de rentrer au chili afin de passer du temps avec sa famille.Au plan sécuritaire, le diplomate chilien explique que  » le président Préval a demandé que la MINUSTAH reste dans le pays pendant son mandat, au moins jusqu’à ce que la police haïtienne puisse maintenir l’ordre et que le pouvoir judiciaire soit renforcé « . » Nous sommes heureux du soutien qu’il accorde à notre Mission, et j’espère que le nouveau Représentant spécial Secrétaire général, M. Mulet du Guatemala, prendra ses fonctions dans de nouvelles conditions, pas seulement centrées sur la sécurité mais aussi sur le développement « , a enfin précisé Juan Gabriel Valdés.