Le traitement accordé aux haitiens au consulat dominicain à Pétion-Ville est inacceptable à divers égards , soutient le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR). Une lettre ouverte a été adressée en ce sens par le GARR à l’ambassadeur Alfredo Depradel Cabral . Dans cette correspondance du Conseil d’Administration du GAAR rendue publique le mercredi 7 août 2002 , il est indiqué qu’un haitien désireux d’obtenir un visa dominicain doit faire la queue depuis au moins trois (3) heures du matin sans aucune garantie de pouvoir déposer son passeport . Cette situation porte plusieurs citoyens à abondonner leur projet de voyage et handicape les échanges binationaux de toutes sortes entre les deux (2) pays . Le GARR poursuit que cette réalité favorise le développement d’un réseau de racketteurs qui rançonnent les solliciteurs de visa . De plus l’organisation se plaint du prix élevé des frais d’immigration pratiqués à Dajabon et Jimani ( Us $15 contre US $10). Le GARR dénonce également l’annulation de visas de plusieurs citoyens dûment obtenus au consulat de Pétion-Ville sous prétexte de faux et souligne que cette décision leur est préjudiciable car ils ne peuvent pas se présenter dans d’autres consulats étrangers. Pour mettre fin à cette situation , le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés recommande à l’ambassadeur domincain d’adopter un train de mesures visant à faciliter l’accueil à toute personne désireuse de solliciter un visa d’entrée en République Dominicaine . Le GARR demande la fin de l’action des racketteurs autour et à l’intérieur du consulat de Pétion-Ville et à la frontière de même qu’une harmonisation des frais d’immigration à dix (10) dollars américains à tous les postes frontaliers .
Véritable calvaire pour les compatriotes désireux d’obtenir un visa d’entrée en République Dominicaine
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