
De nombreuses activités seront organisées à l’occasion de la journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes qui sera célébrée le 25 novembre prochain. Elle a défini le vocable «violence à l’égard des femmes» comme «tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée». Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 25 novembre journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes, sur proposition de la République dominicaine suite à l’assassinat des 3 sœurs Mirabel le 25 novembre 1960. Depuis, L’ONU invite les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public à cette problématique. A cette occasion, le Centre Culturel Katherine Dunham recevra le mercredi 25 novembre Madame Lorraine Mangonès, directrice exécutive de FOKAL, dans une causerie autour de la problématique de la violence à l’égard des femmes. Elle en profitera pour retracer l’histoire des sœurs Mirabel. Une forte délégation de différentes institutions scolaires de la zone est attendue. De son côté, la Bibliothèque Monique Calixte exposera sur la passerelle de l’Annexe de la bibliothèque plusieurs livres évoquant la problématique de la violence faite aux femmes, de la violence conjugale, de la situation socio-économique des femmes. Elle proposera également, en lien avec la thématique de la mémoire et de la dictature, une exposition présentant différentes femmes qui ont été victimes directes ou indirectes des dictatures; entre autres, Yvonne Hakim Rimpel sous la dictature de Duvalier, Les sœurs Mirabel sous Trujillo en République Dominicaine et Les Mères de la place de mai en Argentine pendant la dictature militaire de 1976 à 1983. EJ/Radio Métropole Haïti