Vers le lancement des activités de la zone franche située dans le Nord-Est d’Haïti

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Les travaux qui ont député au mois de mars avancent à grands pas. Le lancement des activités est prévu pour les premiers jours de juillet. Ce projet est financé par l’entreprise dominicaine « Grupo M ». Sur plusieurs centaines de mètres carrés, des ouvriers de tous rangs sont à pied d’œuvre. Haitiens et dominicains occupent l’espace resté conflictuel depuis la signature de l’accord entre Hyppolito Méjia et Jean Bertrand Aristide pour l’installation d’une zone franche dans la plaine de Maribaroux.Un terrain, objet d’effervescences, de tumultes de toutes sortes transformé en chantier par la force des choses. Du 28 mars à aujourd’hui, trois (3) hangars de 600 mètres carrés chacun sont déjà construits. Murs en bloc, toitures en tôle dressés sous des poutres métalliques, espace bien aéré, tout est l’œuvre d’un mélange de main-d’œuvres. Environ 600 haitiens sont engagés sur place, les dominicains, eux, sont minoritaires numériquement mais gagnent davantage . Au minimum un (1) haitien gagne 150 gourdes par jour de travail, en fait cela varie suivant la sphère d’activité. Parlant d’activité , ce chantier représente un véritable champ d’opportunités pour la population de la zone. Ceux qui ne sont pas engagés dans la construction trouvent quand même un autre moyen de tirer leur épingle du jeu. El « Grupo M » c’est le maitre d’ouvrage de cette première rangée de hangars en passe d’être achevés. Ce groupe financier projette de démarrer ses activités le 8 juillet prochain sur la zone frontérale située entre Ouanaminthe et Dajabon. Déjà 800 personnes sont en formation à Ouanaminthe pour être engagés dans la fabrication de jeans. 800 futurs embauchés considérés comme le premier bébé dune relation mal perçue par des lésés de la région de Maribarou, dans ce cas peut on ne pas parler de raison du plus fort.

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