Vers le retour de la loi dans les zones de non droit à Port-au-Prince

« Boniface Alexandre indique que cette situation ne peut plus durer ». Le chef de l’Etat haïtien a tenu ces propos à l’Arcahaie, mercredi 18 mai, au moment où il établissait un parallèle entre la situation actuelle et celle qui a prévalu avant la chute du régime lavalas. S’il faut bien comprendre les propos du président intérimaire, les prochains jours seront difficiles pour les bandes armées dans la mesure où le gouvernement avec l’appui de la communauté internationale doit créer un climat de stabilité à l’occasion des prochaines élections dans le pays. En s’adressant aux citoyens à l’occasion de la cérémonie de commémoration du 202ème anniversaire de création du bicolore national, à l’Arcahaie, mercredi 18 mai, Me Boniface Alexandre a rappelé que le pays a frôlé la catastrophe. N’était l’intervention de la communauté internationale, le pays serait au bord du gouffre, poursuit le chef de l’Etat qui reconnaît que le départ précipité de la force multinationale en juin 2004 a facilité la tâche aux fauteurs de troubles. Le 30 septembre 2004, l’opération Bagdad avait été lancée par les partisans armés du régime déchu. Des policiers, des citoyens décapités, des véhicules et des maisons incendiées incendiés, des quartiers de Port-au-Prince devenus innaccessibles depuis, entre autres, Cité Soleil, Bel-Air, La Saline. A l’Arcahaie, dans son message, le Président Boniface Alexandre, a mis en garde les fous de la violence. Le chef de l’Etat a annoncé que les dispositions qui s’imposent sont déjà adoptées en vue de mettre un terme à l’action des activistes armés lavalas.

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