Visite officielle du vice-président uruguayen en Haïti

Le vice président uruguayen, Rodolpho Nin Novoa a débuté hier une visite officielle de quatre jours en Haïti au cours de laquelle il évaluera le travail des casques bleus uruguayen de la Minustah.Au cours d’une conférence de presse, le vice président uruguayen a exprimé sa confiance dans l’action de la Minustah, rappelant que les uruguayens composent le deuxième plus gros contingent de casques bleus de la mission des nations Unies pour la Stabilisation en Haïti.L’Uruguay compte 1.129 casques bleus au sein de la Minustah et est le deuxième plus grand pourvoyeur de troupes, après le Brésil. Au cours de sa visite M. Novoa a eu des entretiens avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Haïti, Edmond Mulet, le Commandant de la Force onusienne, le Major Général Carlos Alberto Dos Santos Cruz, le premier ministre Jacques Edouard Alexis, la vice-présidente du Sénat, Edmonde Supplice Beauzile et le ministre de la Coopération Externe, Jean Max Bellerive.  » Le Représentant spécial nous a confirmé l’exceptionnelle performance des troupes uruguayennes au sein de la MINUSTAH, et nous sommes très heureux que la participation des soldats uruguayens soit si appréciée », a-t-il ajouté.Il affirme que sa rencontre avec le chef du gouvernement haïtien a permis d’étudier les possibilités du renforcement de la coopération entre les deux pays.Le vice président uruguayen, accompagné du comandant en chef de l’armée, Jorge Rosales et du sous-secrétaire d’Etat de la défense, José Bayardi, a indiqué que l’objectif de sa visite est de réaffirmer l’engagement du gouvernement uruguayen au sein de la mission onusienne en Haïti.Il a salué les progrès réalisés dans le domaine du renforcement de la démocratie rappelant qu’il faut accomplir d’autres efforts en raffermissant les institutions démocratiques. » Nous sommes disposés à collaborer dans le long terme au renforcement des institutions démocratiques et étatiques », a-t-il assuré.En ce qui a trait au domaine sécuritaire il souhaite un plus grand engagement de la communauté internationale.  » La sécurité est une condition nécessaire mais elle n’est pas suffisante pour garantir le développement économique », soutient-il précisant que la communauté internationale particulièrement les pays latino-américains doivent apporter leur contribution pour favoriser la relance économique d’Haïti.

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